LES ARTISTES EN VISITE SONT CHOISIS PAR LE BIAIS DE NOTRE PROGRAMME DE RÉSIDENCE QUI SE DÉCLINE EN TROIS VOLETS
RÉSIDENCE ANNUELLE
L’appel à projets s’adresse aux artistes, collectifs ou organismes de création en arts de la scène résidents dans la région 05-Estrie. L’artiste, le collectif ou l’organisme choisi a accès aux ressources matérielles et humaines du CASJB pour une année complète. L’artiste, le collectif, l’organisme bénéficie de l’accès aux locaux et aux équipements ainsi qu’un soutien par des membres et employés du CASJB en matière de gestion, d’administration, de production, de communication, de technique, etc. selon les besoins et la nature de la démarche.
Une aide de 5 000$ est offerte pour contribuer aux frais de résidence.
RÉSIDENCE RECHERCHE ET CRÉATION
L’appel à projets s’adresse aux artistes, collectifs ou compagnies professionnelles en arts de la scène et résidents au Québec. Les artistes choisis ont accès, le temps de la résidence, aux ressources matérielles du lieu, suivant la nature et les besoins du projet : studios de répétition, studio de production, atelier de fabrication de costume, atelier de fabrication de décor, etc.
Une aide de 5 000 $ est offerte pour contribuer aux frais de la résidence, notamment pour couvrir les frais de déplacement et d’hébergement.
SOUTIEN À LA PRATIQUE RÉGIONALE
Le programme s’adresse aux artistes, collectifs ou organismes en arts de la scène résident dans la région 05-Estrie ou démontrant un lien d’appartenance avec la région. L’artiste, le collectif ou l’organisme choisi aura accès aux diverses ressources du CASJB selon les besoins prioritaires à l’avancement de son projet et selon la réalité du Centre. Tous les détails ici
Saison 2023-24
Alex-Ann Boucher | Août 2024
Titre à venir …
Alex-Ann Boucher travaillera sur un projet solo multidisciplinaire qui se veut autobiographique alliant la danse, le théâtre et l’art performatif. Son projet en est encore aux premiers balbutiements, mais le désir de l’artiste est d’en faire une poésie vivante. Tout un monde de possibilités s’ouvre à elle.
Plus de détails à venir.
Site webKill ta peur et Bunk Bed | Août 2024
Résilience : Kit de démontage
Les compagnies Kill ta peur et Bunk bed plongeront au coeur de leur projet RÉSILIENCE: KIT DE DÉMONTAGE impliquant les créateur.ice.s Diane Albasini, Gabriel Cloutier Tremblay, Pablo Antoine Neufmars et Walid Saliba. Ces artistes provenant du Liban, de la Suisse et de la Belgique travailleront sur le concept de la résilience, tout en le déconstruisant. Pour ce projet qui a débuté en 2022, au Liban, ils ont aujourd’hui choisi Sherbrooke pour faire leur résidence durant leur 3e phase de recherche.
Plus de détails à venir.
Site webSalim Hammad | SEPTEMBRE 2023
Les silences de Joséfine
Biographie
Salim Hammad, marionnettiste, comédien, fabricant de marionnettes et créateur de spectacles pour jeune public depuis une quinzaine d’années. D’origine kabyle algérienne, vit au Québec depuis 1992.
Ce qui l’attire en théâtre de marionnettes, c’est qu’il intervient en nous profondément. Chaque spectacle a son empreinte et nous ouvre une nouvelle vision du monde.
Il collabore avec l’Illusion Théâtre de Marionnettes dans trois spectacles, avec Motus Théâtre dans deux spectacles et un pour les enfants sur le spectre de l’autisme. Son travail l’a mené à tourner à l’international (Mali, Burkina Faso, Brésil, Mexique, États-Unis, Canada, etc.), dans les festivals, les salles et les lieux non conventionnels.
Plus localement, il s’investis dans sa communauté en Estrie où il vit depuis 2020. Il a l’occasion de collaborer avec Le Petit Théâtre de Sherbrooke à offrir des ateliers de théâtre d’ombres à une dizaine d’écoles. Il a eu l’opportunité de présenter son spectacle solo «La marche à Gustave» dans plusieurs évènements comme les marchés publics et le Symposium des Arts à Danville, à la fête de la St-Jean et aux fêtes de Noël.
Il offre des formations professionnelles, dont à l’Université Concordia dans le programme de film d’animation et à l’école de clown La Brimbalante sur le mouvement et la création de personnages. Il donne régulièrement des ateliers de marionnettes et d’expression théâtrale à des centaines de classes d’accueil dans les écoles et aux enfants sur le spectre de l’autisme. Ces ateliers avec les jeunes lui permettent toujours de se recréer, de mieux connaître son public et ses besoins. Le théâtre de marionnettes est sa façon de discuter sur des enjeux de la vie avec légèreté et poésie.
Le projet
Dernièrement, il a eu l’immense privilège d’être mentoré par Érika Trembley-Roy pour écrire l’histoire d’une fille qui souffre de mutisme, elle ne parle pas. Ni à l’école, ni à la maison !
Les silences de Joséfine est un spectacle en création et a eu la chance d’être soutenu par le CASJB et le CAC.
Site webSaison 2022-23
Geneviève Bouchard | JUIN 2023
XYZ
Geneviève a 43 ans. Elle contacte ses amies par Messenger ou texto. Elle a longtemps résisté aux médias sociaux. Mère d’une fille de 8 ans, elle est rongée par la peur d’avoir donné naissance à une fille dans un monde où la misogynie, très présente et tolérée, est exacerbée par le numérique. Sur scène, elle s’entoure d’Alice, 15 ans, née dans un monde où le numérique est omniprésent, et d’Audrey-Anne, 27 ans, qui entretient son image sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, YouTube) pour percer dans le monde de la musique. Des témoignages de femmes qu’elles ont rencontré lors de leur recherche, des articles scientifiques et d’actualité de même que leur propre vécu constituent leur matériel dramaturgique.
Qu’est-ce que la démocratisation d’Internet au début des années 2000 a changé dans la vie des femmes? Comment le passage à l’archivage numérique a modifié leur rapport à leurs souvenirs, à leur mémoire, au temps? Comment le numérique meuble leur vie, les façonne et modifie la manière dont elles se montrent au monde? Si le numérique, grâce aux réseaux sociaux, a permis de libérer la parole des femmes, notamment avec le mouvement #MeToo, il est aussi le théâtre de cyberviolences perpétrées envers les femmes. Comment vivent-elles ce double standard? Le numérique améliore-t-il leur existence? Leur permet-il de se tailler une meilleure place dans la société?
Théâtre documenté, autobiographique et performatif, XYZ aborde ces questions dans une sororité intergénérationnelle bienveillante. La pièce cherche à mieux comprendre notre monde, à briser nos préjugés, et à espérer meilleur avenir pour les prochaines générations de femmes. Que faut-il leur léguer comme valeurs, outils et armes pour assurer leur survie et leur place dans le monde d’aujourd’hui, qui s’expand dans le numérique?
Le CASJB aura permit de tester l’inclusion des témoignages dans nos explorations et improvisations en travaillant avec nos concepteurs son et vidéo, et de préciser la ligne dramaturgique d’XYZ.
CRÉDITS
Avec Geneviève Bouchard, Audrey-Anne Séguin et Alice St-Arneault
Texte : Geneviève Bouchard, en collaboration avec les interprètes et les concepteur-ices
Mise en scène et dramaturgie : Mireille Camier
Conception vidéo : Frédéric St-Hilaire
Conception sonore et musicale : Robert Ethier
Biographie de Geneviève Bouchard
Native de Sherbrooke, Geneviève migre vers Montréal pour ses études universitaires. Après un baccalauréat en études littéraires à l’UQAM, elle écrit Ombilic dans le cadre de sa maîtrise à l’École Supérieure de Théâtre. Dirigé par Larry Tremblay, son mémoire-création interroge le rapport particulier entre le corps et l’identité au sein d’un personnage féminin. De 2007 à 2017, elle codirige avec Stéphanie Pelletier la compagnie de créations et de productions théâtrales Collectif [dif]FRACTION. Ayant une pratique axée sur l’interdisciplinarité, l’image et la parole au féminin, la compagnie présente Ombilic (2009) et Terre Confite (2011) à la salle intime du Théâtre Prospero puis Jusque dans les os (2014) au MainLine Theatre dans le cadre du FRINGE. Depuis 2018, Geneviève s’investie dans le jeu d’acteur en suivant diverses formations (Ateliers Danielle Fichaud, UDA, INIS). Elle a décroché quelques rôles dans des séries telles qu’Unité 9 et Une autre histoire. Geneviève agit parfois comme conseillère artistique ou œil extérieur auprès de plusieurs compagnies ou artistes.
Marie-Pier Audet | MAI 2023
LAU
Dans cette autofiction, la protagoniste Laura a passé le cap des 30 ans. Mais comment devenir adulte quand on a perdu sa mère enfant et que notre premier amour fout le camp? En pleine crise existentielle, Laura se laisse convaincre par sa meilleure amie et quelques verres de trop de prendre rendez-vous avec Jocelyne, voyante et médium, dans l’espoir de dénouer ses problèmes de cœur et de trouver réponse aux nombreuses questions qui l’assaillent dans ce moment charnière de sa vie. Le Théâtre Duceppe a accueilli la création du spectacle du 12 septembre au 6 octobre 2023 en formule 5 à 7.
Biographie
Originaire de Coaticook et diplômée en interprétation à l’École supérieure de théâtre de l’UQÀM, Marie-Pier est une artiste qui possède plusieurs cordes à son arc. En plus d’animer quotidiennement l’émission radio L’Éclatée au 96,7 CIGN, elle est également créatrice et comédienne d’Un château et ses contes, en collaboration avec le Musée Beaulne de Coaticook, où de courts contes originaux sont présentés dans le cadre des fêtes d’Halloween et de Noël. Ce projet lui a d’ailleurs valu une nomination lors de l’Apéro Culturel 2018 dans la catégorie Relève. À l’écran,elle obtient un deuxième rôle dans le long-métrage Des hommes la nuit d’Anh Minh Truong et tient le rôle principal du court-métrage Edgar de l’Estrien Eric Corriveau, qui est présentement en tournage. Enfin, elle fera partie de la distribution de La grande échappée: une odyssée urbaine au cœur de Coaticook, un parcours théâtral produit par Traces et Souvenances qui sera présenté à l’été 2024, dans la ville de Coaticook.
Théâtre PàP | MAI 2023
Théâtre PàP | Expo-ressources
Expo-ressources prend sa source sur le territoire québécois, au contact de gens qui y vivent et y créent. Ces gens s’inspirent chaque jour de leur région dans leur parcours professionnel ou de vie. Qu’ils soient artistes, historiens ou ingénieurs forestiers, ils ont tous en commun d’agir sur le territoire. Nous les avons rencontrés afin de fouiller le rapport qu’entretiennent les Québécois et Québécoises avec les ressources naturelles : leur portée symbolique ou économique, les récits qui y sont attachés, les enjeux que soulève leur exploitation. Nous avons tiré de ces discussions des extraits qui viennent se juxtaposer à la trame dramatique et à l’adaptation que nous tirons de La Cerisaie de Tchekhov. Tissés ensemble, ces effets de fiction et de réalités constituent la trame dramaturgique de la pièce.
Expo-ressources est une étape de recherche et de création menant au projet Pendant que les champs brûlent. Expo-ressources émane du projet Radio-ressources.Crédit photo : Zoé Boudou
Biographie du PàP :
Fondé en 1978 et riche d’une centaine de spectacles à son actif, Le PàP est une compagnie théâtrale engagée dans la création de textes contemporains, majoritairement issus de la dramaturgie québécoise. Le PàP instille un état d’esprit ouvert et collaboratif dans le développement de ses projets comme dans la diffusion de son travail. L’Ensemble, son groupe d’artistes permanent, incarne l’engagement du PàP envers une pratique souple et rigoureuse qui se déploie dans le temps long de la création. Le PàP est co-dirigé par Patrice Dubois et Julie Marie Bourgeois.
Site webProjet Noroît | MARS 2023
Nora la trotteuse
Nora la trotteuse raconte l’aventure de Nora qui part en voyage, à la découverte de l’inconnu. Au fil des rencontres et des péripéties, elle apprend à se laisser guider par la communauté qui se tricote autour d’elle. Son voyage lui permet tantôt de s’enraciner, tantôt de s’envoler vers ces fêtes enlevantes qui unissent les amitiés nouvelles. Nora la trotteuse vous transportera dans un univers insolite et poétique alliant le conte en images, la musique en direct et la marionnette.
Le trio d’artistes composé d’une violoniste, d’une claviériste et d’une marionnettiste propose un récit qui traite de l’appartenance à la famille qui nous est donnée et à celle que l’on choisit. Les réflexions nourrissant l’oeuvre ont été inspirées par la centaine de témoignages d’enfants et d’aîné.e.s. recueillie au cours du processus de création. La musique est utilisée comme langage, rendant ce spectacle accessible à un public de tous âges et de tous horizons.
Séduites par l’esthétique du crankie, petit théâtre à manivelles popularisé au milieu du 19e siècle et ancêtre du cinéma, Roxane Beaulieu, Mylène Guay et Gabrielle Marquis en éclatent les contours avec une proposition grand format.
BIOGRAPHIE
Nora la Trotteuse est une cocréation artistique dirigée par Gabrielle Marquis, Roxane Beaulieu (univers sonore et conception musicale) et Mylène Guay (conception des marionnettes, masques et du théâtre d’ombres). Le trio est habité par le désir de créer des œuvres vivantes, réfléchies et audacieuses pour de jeunes publics. Gabrielle est violoniste classique, pop et jazz. Elle consacre actuellement sa pratique aux arts de la scène, et à la création pour jeunes publics. De son côté, Roxane est claviériste et pianiste jazz. Elle se dévoue à la performance, à la création et à l’enseignement musical. Artiste multidisciplinaire, Mylène oriente sa pratique autour des arts de la marionnette autant comme interprète que comme conceptrice.
Elise Legrand Créations | Janvier 2023
Elise Legrand Créations – Dé-reconstruire et Morphoses
Elise Legrand a eu le privilège d’utiliser les installations du CASJB a plusieurs reprises durant l’année de création 2022-2023, et ce afin de travailler sur deux spectacles. Elle a pu y finaliser la création et faire la production du spectacle Dé-reconstruire. Un spectacle solo qui s’est forgé au terme d’un long parcours de guérison et de convalescence. Invitant le public dans un espace introspectif, la chorégraphie aborde, à travers différents états physiques, les étapes de ce processus de transformation au caractère universel. Enrichie de témoignages récoltés à travers la communauté lors de chacune des représentations, cette œuvre sensible évoque la capacité à mobiliser nos forces pour se rebâtir.
« Sa chorégraphie est un petit bijou de symboles, d’émotions et de belles trouvailles de mise en scène… » Marie-Claude Veilleux, Radio-Canada
Biographie
Danseuse, chorégraphe et directrice artistique basée à Sherbrooke, Elise Legrand développe ses projets avec un intérêt marqué pour le travail in situ et la création multidisciplinaire. Ses pièces ont été présentées dans différents espaces publics et lieux extérieurs, festivals, musées, galeries d’art et salles de spectacles au Québec, au Canada et à l’étranger depuis 2010. Elle collabore régulièrement avec d’autres artistes et disciplines artistiques, créant un dialogue entre la danse et les arts visuels, la musique, la vidéo et les arts du cirque. Elle fonde sa compagnie Elise Legrand Créations en 2022 afin poursuivre le développement de ses projets, soutenant des valeurs d’accessibilité des arts auprès de la population.
Crédit photo : Dominick Ménard
Site webCamille Lacelle-Wilsey | JANVIER 2023
She’s Late // A Circus Show
Sur scène, Double Fantasy active différents dispositifs scéniques qui explorent la notion de gravité et son impact direct sur la chorégraphie, les relations inter-corporelles et la manipulation d’objets. Le spectacle She’s Late // A Circus Show est construit en différents actes dans lesquels une atmosphère absurde teinte les actions des performeuses, tandis que leurs intentions semblent constamment interrompues et disjointes.
Les performeuses partagent une complicité avec le lieu, les objets, la scénographie et le public. Combinant leurs pratiques respectives sous le nom Double Fantasy, Nien Tzu Weng et Camille Lacelle-Wilsey explorent les thèmes de l’impossibilité, de la surprise et de la tension afin de jongler avec les erreurs et de souligner l’émergence d’événements impromptus.
Biographie
Nien Tzu Weng est une artiste de danse interdisciplinaire et une conceptrice d’éclairage Taïwanaise-Canadienne établie à Tio’tia:ke-Montréal. Elle cherche à établir des ponts entre les disciplines en poursuivant une approche expérimentale de la performance contemporaine et une démarche laboratoire pour la conception d’éclairage. En tant que chorégraphe et conceptrice d’éclairage, Weng est curieuse de la relation entre le mouvement et les pratiques des nouveaux médias, et joue avec les notions de réalité et d’imaginaire. Elle fait appel à la lumière et au multimédia pour jouer avec la perspective, percevant la performance comme un processus de transmission entre l’espace intérieur et extérieur, où la présence et l’image construisent des conceptions multiples et superposées du temps.
Ses projets ont été partagés avec le Node Digital Festival (Francfort, DE), la Biennale Némo (Paris, FR), Ars Electronica (Linz, AUT), Les Percéides (Percé, QC), SummerWorks (Toronto, ON), 1-act SHIFT Theatre (Vancouver, BC) ainsi que le OFFTA Festival, Elektra, Akousma, Tangente Danse, La Chapelle, et le MAI Theatre à Tio’tia:ke-Montréal. Elle a co-créé le collectif Double Fantasy, elle est membre de LePARC (Milieux), l’une des artistes émergentes soutenus par CCOV, ainsi qu’artiste résidente au Topological Media Lab, où elle développe sa recherche sur la présence et l’interactivité.
Camille Lacelle-Wilsey est une artiste de danse contemporaine originaire de Tiohtià:ke/Montréal et nouvellement installée en Estrie. Après avoir obtenu un BFA en danse contemporaine à l’Université Concordia, elle a poursuivi ses recherches chorégraphiques en se concentrant sur l’interférence, la transformation et le changement d’état soudain.
Depuis 2015, elle a présenté ses créations Come a Bit Closer, Ghostbox (co-création Eryn Tempest), Dispositif et D’amour ils se gaveront, de haine ils déborderont à Tangente. En mars 2023 elle présentait la création She’s late // A Circus Show avec son acolyte Nien Tzu Weng (collectif Double Fantasy) au théâtre La Chapelle. Elle est actuellement en recherche et création pour un projet de performance intitulé Enquête Radieuse alliant photographie, danse, film, fibres et musique live.
Parallèlement à la création, elle s’intéresse au processus de création en tant que vidéaste, facilitatrice d’atelier, directrice de répétition, membre de jury de sélection, consultante en mouvement et interprète-chercheuse. Elle a travaillé avec des artistes tels que Erin Hill, Sara Hanley, Louis Clément Da Costa, Émile Pineault, Nien Tzu Weng, Eryn Tempest et Catherine Lavoie-Marcus.
Crédit photo promo: Double Fantasy
Collectif Tôle | DÉCEMBRE 2022
Collectif Tôle – La grange
La grange est un concert “augmenté” qui tire son inspiration de la forme musicale opératique. Le public est convoqué dans un espace immersif où l’invention cohabite avec les objets du passé. L’œuvre se déploie sur scène avec sept musiciens (flûte, clarinette, saxophone, violon, violoncelle, percussion, piano), une installation d’instruments inventés, une conception lumière et scénographique, ainsi qu’un livret web qui expose la trame narrative du concert.
Synopsis :
Jude (Félix-Antoine Coutu) est le gardien d’une communauté future qui a hérité d’une grange remplie d’objets et d’artefacts du passé dont il ignore l’utilité. Enfermé seul depuis des années, il fabrique un drone avec ce qui traîne autour pour lui tenir compagnie. En faisant léviter son invention, il réanime des souvenirs, distortionne le présent, et brise tranquillement son isolement.
Biographie :
Fondé par Marie-Ève Groulx (metteure en scène), Carl Matthieu Neher (pianiste-compositeur), Renaud Jobin-Delaquis (artiste visuel) et Maxime Brillon (dramaturge), Tôle crée des spectacles d’art vivant en cultivant une méthode de travail horizontale et une dramaturgie interdisciplinaire. Tôle est « polystique », iel se déploie en largeur, comme une algue, pour se régaler du suc surnaturel de ses recherches et offrir au public tout le sérieux qui accompagne la joie de créer ensemble des univers trafiqués. Depuis plus de 5 ans, Tôle a créé et produit : Big Mack (OFFTA 2018), Bébés Fontaine (Phénoména 2019, Mois Multi 2020), Nous irons cirer nos canons numériques dans un sweatshop portugais (Écuries 2019), Awards : un tragédie pour orgue, batterie et beaucoup de personnes (Usine C 2021) et Têtard tout au plus, un spectacle multiforme mélangeant poésie, jeu-vidéo et théâtre (Bandcamp 2021, Mois Multi 2022-2023, OFFTA 2023). Le dernier projet du collectif, Tony vend des billets, une comédie pour guichetiers et leurs imprimantes chantantes, a été présenté aux 5 à 7 du Théâtre Duceppe en mars 2023. La même année, Tôle présente La grange, un concert augmenté pour instruments inventés en partenariat avec le Vivier et l’Ensemble Paramirabo, ainsi que le compositeur Félix-Antoine Coutu. Entre-temps, Tôle fait aussi des jams dans des scieries abandonnées et des maisons d’architectes.
Crédit photo: Francis Leduc_photo et Marianne Lonergan Pilotto_graphisme
Site webArt Babayants | SEPTEMBRE-OCTOBRE-NOVEMBRE 2022
Bros les gars
LE PROJET
Alors que les droits des personnes LGTBQ2+ sont en apparence protégés ici au Canada, il en est tout autre dans d’autres pays. Avec Bros/Les Gars, Art Babayants nous présente une série de tableaux qui abordent les thèmes liés à l’immigration, au déplacement, au racisme quotidien avec en trame de fond l’identité queer. Et si ce pays d’accueil qu’est le Canada n’était pas si accueillant que ça.
Bros/Les gars a reçu un prix à Saskatoon: https://www.facebook.com/photo/?fbid=776694331149646&set=pcb.776694517816294
Pleurer dans’douche | AOÛT 2022
Pleurer dans’douche – CISEAUX
Description du projet
Cabaret documentaire festif et décomplexé, Ciseaux ravive la mémoire queer de Montréal et du Québec d’un point de vue féministe. Les deux créatrices, autrices et actrices, se réapproprient avec un plaisir contagieux et pas du tout coupable les nombreux clichés entourant l’homosexualité féminine, à commencer par le titre, qui réfère à une position sexuelle entre femmes, abondamment fantasmée par de nombreux hommes et surutilisée dans la pornographie.
Au fil d’une vingtaine de scènes mêlant documents d’archives et fiction, témoignages audio, projections, mais aussi performances, lip-sync et numéros de drag kings, elles retracent avec autant de sensibilité que d’humour l’histoire des luttes lesbiennes depuis le siècle dernier, soulignant la sous-représentation et l’invisibilité des femmes qui hésitaient à s’identifier comme telles au sein des communautés. Sont convoquées, entre autres, Calamine, Marie-Claire Blais, Eugénie Lépine-Blondeau, Manon Massé, Safia Nolin, mais aussi Éric Duhaime, Bibi et Geneviève, Village People…
Geneviève Labelle et Mélodie Noël Rousseau, partenaires de scène comme de vie, communiquent et interagissent à avec les publics, quelles que soient leurs orientations sexuelles et leurs identités de genre, néophytes ou non, déjà gagnés à la cause ou pas. Elles livrent avec aplomb et fierté un spectacle électrisant, souvent très drôle, instructif mais jamais didactique, parfois bouleversant mais jamais lourd : l’exemple parfait de ce qu’on appelle un divertissement intelligent.
Biographie
Depuis 2016, la compagnie de création Pleurer Dans’ Douche se donne le mandat de visibiliser les fxmmes à travers une prise de parole résolument féministe dans une pratique qui mélange les formes (documentaire, performance, drag, marionnette, etc.) pour produire un théâtre « fusion » dont l’objectif est de déjouer les attentes du public à travers des oeuvres brutes et sans compromis. Les cofondatrices et codirectrices artistiques sont Geneviève Labelle et Mélodie Noël Rousseau, deux inépuisables créatrices et entrepreneures. Après SOCKS, MOSCA Techno Remix et Moi : Le zoo, elles abordent la maladie de Parkinson dans la création Stabat Pater qui fut programmée dans le cadre du festival Casteliers en 2021. En 2019, un passage à ZH festival avec leur création Rock Bière : Le documentaire leur vaut une programmation pour la saison 2020-2021 du théâtre Espace Libre. Une collaboration qui se renouvelle avec la commande d’une suite qui sera présentée à l’automne 2022 et qui aura pour titre : Ciseaux. En parallèle, elles travaillent à la création de IN DA CLUB et Explosion. À l’été 2022, Pleurer Dans’ Douche se voit confier la direction artistique et la mise en scène d’une des plus grandes célébrations drag locales avec le spectacle MajestiX, présenté devant plus de 15 000 personnes à l’Esplanade du Parc Olympique, le tout animé par leurs drag king RV Métal et Rock Bière. Finalement, on peut apercevoir le duo de kings dans un rendez-vous bimestriel, au Cabaret Mado, grâce aux soirées Bière et Métal.
Site webSaison 2021-22
Osh’n | Mars – Avril 2022
Osh’n
Osh’N est initié par trois musiciens et artistes multidisciplinaires soit; Benoît Converset; compositeur, contrebassiste et performeur, Andy Bourgeois; pianiste, compositeur, programmeur et performeur et Claude-Andrée Rocheleau; compositrice, artiste sonore (voix et instruments) et performeuse. Amenant chacun un bagage différent au collectif, celui-ci se démarque par son originalité et son côté diversifié englobant à la fois de la performance, des œuvres musicales, de la musique concrète, électroacoustique et de la spatialisation. Possédant tous les trois, des bagages distincts riches en exploration sonore, en musique contemporaine, en danse et en performance.
Le collectif s’est rencontré pour la réalisation de l’album Enlever les couches, où l’exploration des paysages sonores, du son et du silence était de mise. Sous les influences de Richard Murray Schafer, Pauline Oliveros, Bernie Krause et Gordon Hempton (pour n’en citer que quelques-uns), le collectif souhaite continuer de préciser sa couleur aux saveurs parfois électro, tantôt pop d’autres fois très concrètes et très souvent contemporaines et expérimentales. Il aime créer des installations où le public est amené à partir en voyage sonore, les yeux fermés ou à la recherche de l’objet entendu.
Le silence et moi
Le silence et moi est un spectacle hommage à Richard Murray Schafer, compositeur, écologiste, théoricien et grand pédagogue. On y retrouve un mélange de performance, de mise en scène autour d’une exploration de musique concrète rappelant WaterWalk de John Cage. Dans ce spectacle, le collectif Osh’n souhaite en quelque sorte suivre les traces de leurs inspirateurs, entre autres, Richard Murray Schafer et Pauline Oliveros. Par une installation où le son est spatialisé de façon circulaire autour du public, les trois artistes souhaitent emmener celui-ci, dans un voyage sonore hors du commun.
Profondeur
Le projet Profondeurs est une installation d’art immersif faisant vivre un paysage naturel capté par l’image et le son, sur quatre saisons. Par la spatialisation sonore ainsi que des compositions nuancées, où les sons de la nature se croisent avec ceux des compositeurs, deux univers parallèles se chevauchent.
Nancy Letendre et Mélanie Goulet | Juillet 2021
Azur & Ambre – biographie à venir
Azur et Ambre est un spectacle de danse contemporaine touchant et fantaisiste porteur d’un message optimiste sur l’acceptation des différences. Celles-ci sont nécessaires et devraient être célébrées et perçues comme des forces positives. L’idée générale de la chorégraphie est que nos différences peuvent nous unir si l’on prend le temps de comprendre l’autre. Pour illustrer ces différences, la création met de l’avant l’énergie de l’eau et du feu qui sont vues ici comme opposées et bien distinctes exprimant chacune une personnalité qui lui est propre. Plus particulièrement, la chorégraphie est interprétée par un duo de danseuses composé des personnages Azur et Ambre représentant respectivement l’énergie de l’eau et du feu. La trame dramaturgique amène chaque personnage à s’exprimer, à se méfier et à observer pour finalement faire un pas vers l’autre. Le but de la chorégraphie est de toucher les jeunes et de les faire réfléchir sur la prise de conscience de leurs qualités et sur la reconnaissance des qualités des autres, même si elles sont différentes.
Les deux co-créatrices sont diplômées d’un baccalauréat en danse à l’Université du Québec à Montréal (UQAM); Nancy Letendre détient une spécialisation en enseignement et Mélanie Goulet une spécialisation en interprétation.
Théâtre du Frèt | Août 2021
Théâtre du Frèt – Catalina in Fine de Fabrice Melquiot
Biographie : Frèt : n.m. Ensemble du matériel transporté par cargo, par avion.
En 2007, Alexandre l’Heureux et Léa Traversy de l’École Nationale de Théâtre du Canada proposent à des comédiens lyonnais de créer à travers des outils d’échanges et de métissage. C’est dans la volonté d’enrichir leur bagage culturel que nait le Théâtre du Frèt. Ils collaboreront avec ces artistes de la francophonie jusqu’en 2012.
Leur expérience avec la diversité les amènera à explorer plusieurs formes théâtrales. Et au fil des ans, ils choisiront de créer uniquement à partir de coups de cœur et pour des publics variés.
En 2017, Isabel Rancier se joint à l’équipe du Frèt pour la création de la pièce Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir.
Le Théâtre du Frèt veut maintenant créer pour des publics essentiellement composés d’enfants et d’adultes. Il souhaite créer des ponts et favoriser les échanges entre spectateurs de différentes générations.
Alexandre L’Heureux, co directeur artistique du Théâtre du Frèt
Aussitôt diplômé de l’École Nationale de Théâtre du Canada, Alexandre produit plusieurs projets en théâtre. À la télévision et au cinéma, on lui confie, entre autres, les rôles de Maxime dans la série jeunesse Mouki, Normando dans Dédé à travers les brumes et David Morel, faussaire repenti du populaire District 31. On a pu le remarquer plus récemment dans des capsules humoristiques sur les thèmes de la COVID-19, vidéos virales qui lui ont valu 2 nominations au Gala les Olivier ainsi qu’une nomination aux Prix Gémeaux. Depuis 2009, il dirige le Théâtre du Frèt où il agit à titre de producteur et d’interprète sur les productions Les larmes de l’aveugle, Dans le lit de Max chez Max et Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir. Alexandre prête également sa voix à de nombreux projets en publicité et en doublage.
Isabel Rancier co-directrice artistique du Théâtre du Frèt
Après avoir terminé ses études en photographie au cégep du Vieux Montréal, Isabel se dirige vers le théâtre. Diplômée en interprétation au Collège Lionel-Groulx et formée en théâtre musical à la même institution, elle travaille depuis 2005 au sein de différentes compagnies de création en tant que comédienne, chanteuse et metteure en scène. En 2017 elle se joint à Alexandre L’Heureux à la direction artistique du Théâtre du Frèt pour la création de Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir. Depuis quelques années, elle s’intéresse également à la vidéo où elle touche au documentaire, à la fiction et au film d’art.
Catalina in Fine de Fabrice Melquiot, adaptation de Annick Lefebvre
Description du projet : À l’âge de 13 ans, un jour qu’elle est embauchée à l’usine, Catalina fait la connaissance d’Honorin, un sentimental à la jambe de bois. Honorin fabrique des articles de voyage, noirs, moches et synthétiques. Et si on mettait un peu de couleur dans les machines à fabriquer ? Et si on voyait nos vies comme dans les kaléidoscopes ?
Dans ses rêves, elle rencontrera le Prince pas Charmant, un prince peu séduisant avec des dents trop longues et des oreilles de crapaud. Il n’est pas charmant, et prince, encore moins. Lui, ce qu’il voulait dans la vie, c’est d’être une nourrice.
Comme eux, Catalina est un être divisé et plein de contradictions. Comme nous, Catalina a longtemps essayé de camoufler une partie d’elle qu’elle voyait comme un handicap et qui, pourtant, la définissait. Et si nous étions tous de vulnérables monstres qui tentent de s’apprivoiser ? Et si la rencontre avec l’autre était nécessaire pour mieux accepter sa différence et enfin comprendre que c’est elle qui nous caractérise ?
Cette jeune héroïne osera défier les lois et changer les règles en nous rappelant, au passage, que les couleurs de la vie dépendent uniquement de notre manière de la peindre.
Démarche : La recherche identitaire est, chez notre public cible, souvent teinté par l’omniprésence des écrans et par les réseaux sociaux qui limitent trop souvent notre rapport direct à l’autre. L’adolescence est une période charnière et ces affres de l’âge ingrat prennent une tout autre dimension dans l’univers ultra-connecté dans lequel nous baignons aujourd’hui. La rencontre entre le masque physique et l’avatar des réseaux sociaux nous paraissait donc génératrice de sens.
Le Théâtre du Frèt s’est donc penché sur la question suivante : Comment amalgamer l’art du jeu masqué (une des plus vieilles formes d’art de la scène) à celui du numérique (une des plus actuelles formes d’expression artistique?)
Après un saut au CASJB de Sherbrooke qui aura permis la rencontre du texte avec les jeunes, la première étape de création de Catalina in Fine aura lieu à la Maison de la Culture Mercier à l’automne 2021 et sera présentée à l’hiver 2022 devant public.
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Stéphanie Beaudoin | Août 2021
Vuinbrekin
Vuinbrekin est un trialogue spontané et continu entre des artistes qui co-construisent un univers de création avec les matériaux du bois, du corps et du son. Robin Servant, Stéphanie Beaudoin et Emmanuel Guy cherchent à développer et raffiner une pratique d’improvisation collective autour de la musique, la danse, la sculpture et la spatialisation sonore à travers un dispositif installatif et évolutif. Une boucle où la création du son, de la matière et du mouvement s’influencent et sont interdépendants.
Vuinbrekin est une forme ancienne du mot vilebrequin que nous avons choisi pour son étrangeté familière tout autant que pour sa sonorité musicale. Cet outil manuel n’a rien d’automatique, il permet un contact avec la matière et la transforme par son intervention. Ce rapport physique à la matière transformée est essentiel dans notre démarche puisqu’il est une des matière première de notre construction sonore et de notre intervention dans l’espace.
L’élément d’improvisation est essentiel dans la démarche de notre collectif. Ce n’est pas une façon d’arriver à un un résultat, ce n’est pas un mode d’écriture préliminaire. C’est un mode d’expression en tant que tel qui a ses contraintes propres. La création de sens est partagée entre les différents artistes et le public, en temps réel.
Bio Robin Servant :
Sa pratique instrumentale, qui fait cohabiter composition, interprétation et improvisation, est variée et soutenue. Que se soit au sein de petits ensembles (Duo Haley-Servant, Duo Bec-Servant, Tord-Vis, collaborations ponctuelles), ou au sein de grands ensembles (le GGRIL, la Marée montante), il exploite depuis plusieurs années les différentes facettes, couleurs et limites de son instrument de prédilection – l’accordéon. Par ailleurs, il explore depuis quelques années l’amplification, le traitement électronique du son de l’accordéon et sa spatialisation dans un projet solo intitulé Du souffle et de l’espace.
Bio Stéphanie Beaudoin
Son travail physique, à la lisière des expressions dansées, théâtrales et performées, cherche à décomplexer notre nature sédimentaire. Un corps où se sédimentent les pratiques sociales, où se solidifient les habitudes culturelles, où deviennent tangibles, palpables les peurs autant que les nouvelles libertés. Prendre au sérieux ne pas se prendre au sérieux reste au coeur de sa démarche. Elle mobilise des approches somatiques qui lui permettent de créer un pont entre l’autre – le partenaire ou le public – et son propre corps grâce à l’attention consciente apportée aux mouvements/états naturels, universels des corps non “chorégraphiés”.
Bio Emmanuel Guy
Sa démarche sculpturale est issue initialement des métiers d’arts. Ainsi la matière (principalement le bois mais occasionnellement aussi le fer forgé, le cuivre et les objets trouvés) est toujours le point de départ de son travail. Il explore ensuite les moyens d’intégrer le travail de cette matière en tant que composante à part entière de ses œuvres. Cette recherche vise à rendre le processus de transformation de la matière tangible pour le regardeur qui fait l’expérience de l’œuvre a posteriori. Il ajoute une dimension à cette recherche sur l’expérience du regardeur en portant directement sur moi ses œuvres lors de déambulations dans l’espace public. Travailler en improvisation avec des artistes établis du son et du mouvement s’inscrit directement dans la poursuite de cette progression.
L’Interrupteur: créations de théâtre-Lumière | Octobre 2021
L’Interrupteur: créations de théâtre-Lumière | Projet: Boulupoilu
L’Interrupteur est une compagnie de théâtre créée par Jacinthe Racine (conceptrice d’éclairage et performeuse), Kim Crofts (metteure en scène et dramaturge) et Mélanie Primeau (directrice de production et technique).
La démarche artistique de L’Interrupteur s’articule autour d’une recherche sur la lumière et ses capacités narratives. À nos yeux, la lumière est un langage en soi qui peut, au même titre qu’un texte, être moteur de projet artistique. Nous souhaitons créer des évènements rassembleurs où la parole est laissée de côté au profit de sensations visuelles et sonores.
Afin de favoriser une rencontre de qualité avec son public, L’Interrupteur privilégie des formes modestes et portatives qui lui permettront de voyager aisément pour partager ses histoires au sein de salles intimistes.
Boulupoilu
Le Boulupoilu c’est :
des poils, beaucoup de poils
Un œil mal vissé, mal installé, qui avait envie de voyager
Une galaxie dans une baignoire
Une aquarelle en 3 dimensions
De la couleur, des ombres, mais surtout beaucoup de lumière.
Présenté dans une première version au festival OUF! Off Casteliers 2019, cette création est encore en cours d’élaboration.
CRÉDITS
Mise en scène : Kim Crofts et Jacinthe Racine
Interprètes : Jacinthe Racine et Charles Roy
Conception sonore et musicien sur scène : Émile Poulin
Direction de production et technique : Mélanie Primeau
Collectif Tôle | Novembre 2021
Collectif Tôle – Têtard tout au plus
Crédits : Marie-Ève Groulx – metteure en scène, interprète | Maxime Brillon – auteur, metteur en scène, concepteur de jeux-vidéos et interprète |Carl Matthieu Neher – compositeur et interprète piano | Félix-Antoine Coutu – réalisation, mix, conception son et interprète machines à bruit | Allison Moore – vidéaste et artiste visuelleNavet Confit – compositeur et musicien pour l’album. https://youtu.be/qlLIg_0I5Ew
Claire Renaud | Janvier 2022
Projet : Sportriarcat
2020 – Claire Renaud est scénographe, autrice et metteuse en scène. L’interdisciplinarité, les dispositifs scéniques non-conventionnels et la relation entre les créateur.trices et les spectateur.trices sont au centre de sa démarche, de plus en plus tournée vers des enjeux de société. Depuis sa graduation à l’École Supérieure de Théâtre de l’UQAM en 2014, elle a travaillé notamment aux côtés de Christian Lapointe (Pelléas et Mélisande, Le reste vous le connaissez par le cinéma, Et quand nous nous serons suffisamment torturés…), Marie-Thérèse Fortin (L’éducation de Rita), Mireille Camier (À deux heures du matin, La fête d’aujourd’hui) ou encore Erika Tremblay-Roy (Prince Panthère).
Parallèlement à sa pratique de scénographe elle confonde le collectif Grande Surface (2014) puis la compagnie de théâtre interdisciplinaire La nuit / Le bruit (2017) au sein desquels elle touche aussi bien à l’écriture et à la mise en scène qu’à la conception. Son premier texte et mise en scène « Contre la suite du monde », a été présenté à La Chapelle | Scène contemporaine en 2019 puis à Premier Acte en 2020. Elle travaille actuellement sur sa prochaine création interdisciplinaire « Sportriarcat ».
« Sportriarcat »
« Sportriarcat » est une création mêlant théâtre et danse qui explore le monde du sport-spectacle comme terrain de recherche pour s’interroger sur la culture du viol et les rapports de domination que notre société entretient.
En écrivant sur le plateau, l’équipe entièrement constituée de femmes s’interroge sur les questions suivantes: comment la médiatisation du sport participe-t-elle à la perpétuation du patriarcat? Comment utiliser le langage et les rituels du sport pour parler du sexisme ordinaire et des violences de genre ? Le monde du sport est-il un espace d’émancipation possible? Peut-on y écrire de nouveaux mythes féminins où la réappropriation du corps et la sororité se déploient naturellement?
Empruntant aux codes de la publicité, des médias, du documentaire et de la danse, Claire Renaud cherche comment aborder la complexité de notre société et explore avec humour et autodérision les paradoxes de nos constructions sociales.
ÉQUIPE :
Mise en scène et écriture de plateau : Claire Renaud| Assistante à la mise en scène : Mélodie Lupien | Conseillère à la dramaturgie: Andréane Roy | | Scénographie : Alix Brenneur | Conception costume : Marie-Audrey Jacques | Conception lumière : Catherine FP |Conception vidéo : Laura-Rose R.Grenier
Interprètes : Laura Côté-Bilodeau, Lucie M.Constantineau, Chloé Barshee, Gabrielle Poulin, Léna Demnati, Koliane Rochon Prom Tep, Marie-Reine Kabasha
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David-Emmanuel Jauniaux | Février 2022
Biographie à venir
Biographie :
Originaire de l’Estrie, David Emmanuel Jauniaux se démarque comme un acteur physique et sensible. Suite à une formation intensive à l’école de mime Omnibus, il travaille en 2014 en motion capture pour Ubisoft dans le jeu vidéo RAINBOW SIX SIEGE. Finissant de l’École Supérieure de Théâtre de l’UQAM, il devient professeur auxiliaire pour la professeure de mouvement Francine Alepin en 2017. Depuis, nous avons pu le voir dans plusieurs spectacles qu’il co-crée à la chorégraphie telle que PONEYBOYZ présenté au OFFTA en 2019 et DOUSSE NUIT, HOLEY NIGHT chez TANGENTE 2019 avec son collectif LesLewski ainsi que dans NOS CORPS au THÉÂTRE AUX ÉCURIES 2019 avec le collectif CastelBlast. Présentement il travaille comme assistant à la mise en scène sur ATTEINTES À SA VIE auprès de Philip Cyr, avec le théâtre I.N.K., sur le laboratoire de recherche SOUS LE CHAPITEAU DES DÉCLASSÉS à Sudbury et sur le prochain spectacle d’Audrée Lewka. David est fasciné par l’expressivité du corps au sein d’une représentation théâtrale, son effet sur l’interprète et l’aspect performative que cela peut engendrer chez lui.
Drilling Queen 8===D
Descriptif du projet : De Mansonville à Montréal, j’ai troqué les pâturages et le garage familial pour le parc Lafontaine et le cabaret Mado. J’ai été élevé entre les piles de pneus usés, baigné dans l’odeur d’huile à moteur et bercé au doux son des moteurs de motocross, dans ce milieu viril auquel je ne pouvais appartenir puisque j’étais différent, gay. Dix ans après mon exode vers la ville à la recherche de ce que je croyais être mes semblables, j’apprivoise la part de ruralité qui m’habite toujours même dans mon environnement urbain. Pris avec les conséquences de ce changement, je ne me sens jamais assez intellectuel pour la ville ni assez brut pour la campagne : pris à mi-chemin entre deux réalités.
Je souhaite explorer les thèmes de la transclasse et des identités LGBTQ+ en milieu rural. Je m’intéresse en premier lieu à ce que je perçois comme une masculinité virile et dominante dans ce milieu, qui pousse certain-es à l’exil. Cette fuite de la ruralité, qui semblait pour moi une échappatoire nécessaire à l’époque, comportait toutefois ses contrecoups. Je m’intéresse en second lieu au sentiment de décalage qui nait lorsqu’il devient apparent que les nouvelles valeurs et modes de vie que j’ai adoptés dans mon environnement urbain ne correspondent plus à ce dans quoi je suis né. Cette mobilité sociale n’est pas pour moi à sens unique, ni un événement circonscrit aux souvenirs : c’est une expérience complexe et fluide dans le temps.
Nicolas Gendron | Février 2022
ExLibris | Projet : À l’ombre des volcans
Depuis sa formation à l’École de théâtre professionnel du Collège Lionel-Groulx, Nicolas Gendron a pris part à plus d’une trentaine de productions théâtrales, comme interprète, auteur ou metteur en scène. En 2013, il cofonde la compagnie ExLibris, pour laquelle il signe plusieurs mises en scène. Depuis 2017, Nicolas est conseiller au Théâtre Denise-Pelletier auprès de Claude Poissant. Dans le cadre de cette résidence au CASJB, Nicolas planchera sur une création théâtrale des plus personnelles, intitulée À l’ombre des volcans, avec le précieux soutien d’ExLibris et de ses collaborateur.trice.s. L’équipe de création aura accès à l’ensemble des ressources du CASJB ainsi qu’à une aide financière pour contribuer aux frais de la résidence.
Nicolas sera au CASJB pour une résidence d’écriture en septembre et sera de retour avec l’ensemble de son équipe pour une résidence de création à l’automne 2021.
ExLibris
MANDAT
Du romanesque à la poésie, de la chanson au scénario, et surtout du papier à la scène, pour ExLibris, tout part des mots. La dramaturgie est toujours l’étincelle de départ, dans un esprit de création ou d’adaptation.
L’origine latine de son nom signifie entre autres « (faisant partie) des livres (de) ». Et c’est ainsi qu’ExLibris tire sa matière première de ses coups de cœur pour la parole d’un.e auteur ou autrice, l’essence même des mots, l’amour de la langue et le vertige propre à l’âme d’une écriture.
ExLibris traque en douceur les paroles les plus riches du moment là où elles se trouvent : dans sa bibliothèque, bien entendu, mais aussi à l’ombre de toute forme d’art et dans les rues de la cité, afin de révéler des voix inédites ou délaissées pour faire honneur à leurs lignes de force. Sa mission : porter ces paroles au plus près du public et célébrer toute leur richesse et leur profondeur.
ExLibris entend également œuvrer à nourrir l’intérêt de la jeune génération et du grand public pour le fait littéraire et la langue française, grâce à des collaborations avec des institutions scolaires et des groupes communautaires.
HISTORIQUE
Compagnie théâtrale basée à Montréal, OBNL fondé en 2013 par Nicolas Gendron, Alexandre Lainesse et Antoine Pellerin, trois amis d’enfance originaires de Victoriaville, ExLibris compte à son actif deux créations et un laboratoire public. La conceptrice Leticia Hamaoui s’est jointe à l’équipe en 2016.
Pour son acte de naissance, ExLibris a donc été fidèle à son nom et a tiré de sa bibliothèque un roman d’exception pour le porter à la scène : Et au pire, on se mariera, de l’autrice Sophie Bienvenu (La Mèche, 2011). Un vrai coup de cœur (au ventre). L’adaptation théâtrale, signée par le directeur artistique Nicolas Gendron, fut saluée par la critique et le public montréalais à sa création, en 2014, à la Salle intime du Théâtre Prospero, puis à sa reprise en 2015, au même théâtre, et en tournée à Ottawa, Québec et Victoriaville.
En résidence à la Maison de la culture Rosemont–La Petite-Patrie, en décembre 2015, ExLibris a voulu souligner, par un laboratoire public, le dixième anniversaire du départ du créateur de Sol, jetant ainsi les bases de L’Enfance de l’art – Doigts d’auteur de Marc Favreau, son second projet. Le spectacle prend ensuite son envol à l’hiver 2017, à la Salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier. Le public est encore au rendez-vous : plus de 2400 spectateurs de tous âges (re)découvrent la parole de Favreau! Programmée au tout premier festival Fous de théâtre, à l’Assomption, à l’été 2017, la création connaît par la suite une tournée d’envergure à l’automne 2018, visitant une douzaine de régions du Québec, puis une reprise exceptionnelle d’une semaine, en décembre 2020, au Théâtre La Bordée, dans la capitale.
ExLibris est aussi membre de l’Association des compagnies de théâtre.
Gabrielle Marquis et Roxanne Beaulieu – Février 2022
Projet Noroît – biographie à venir
Saison 2020-21
Nicolas Zemmour | Année 2020 – 2021
Le ZemmourBallet danse tout en émotion. L’art d’incarner du spirituel dans du corps sensible afin que tout le monde s’en évade dans le présent. A travers des métaphores visibles le ZemmourBallet vous permet de voyager avec lui. Pour Nicolas Zemmour, la danse est un lieu essentiel d’« émotion », un mot qui prend une valeur toute particulière pour lui. Il en revient aux origines du mot : ex-motion, ce qui est en-dehors du mouvement, en dehors et au-delà du temps et de l’espace parcourus et déployés que suppose toute danse. C’est-à- dire que l’arpentage du temps et de l’espace doit mener ailleurs, au-delà d’un récit, au-delà d’un sens, au-delà d’une compréhension- explication rationnelle, dans une sorte de bulle de poésie. Concrètement, lui, il imagine, travaille et interroge des concepts, mais son rôle n’est pas d’en imposer les réalités, les points de vue et les leçons à ses spectateurs. Lors de sa phase créative, il se laisse aller à une phase de délire, de déclinaison, de libres associations qui l’emmènent ailleurs. Il transcende tout cela dans sa danse, il l’infuse, grâce à son corps-outil, il le « transe- met », désireux d’installer son public dans un état second, intensément réceptif. Pour cela, il exige de ses danseurs une extrême perfection technique – l’extra- ordinaire doit aller de soi – libérée des pesanteurs de la gravité.
Nicolas Zemmour est né en 1987.
Il sort diplômé du Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon en 2007 et décide en 2009 de poursuivre sa formation à la Folkwang Universität Essen pour apprendre la technique et la philosophie de danse de Pina Bausch qu’il rencontre en stage dans la compagnie. Cette année, la Folkwang Hochschule a une très grande influence sur Nicolas quant à la vision de l’art et de la danse. Il est engagé au Ballet Preljocaj en 2009 à 2015, il y danse pendant un an et demi avec le Ballet du Bolshoï à Moscou dans une création de A.Preljocaj avec des danseurs du Bolshoï et les danseurs du Ballet Preljocaj dont Nicolas fait partie. En 2013, il crée le ZemmourBallet ainsi que ses premières oeuvres chorégraphiques. En 2014 il obtient son diplôme de professeur de danse qui lui permet de transmettre sa passion. Le ZemmourBallet voit naître sa première création internationale 2017/2018 en collaboration avec Les théâtres de la Ville de Luxembourg, «La brisure des vases». En 2018, Nicolas devient Professeur au Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon, France. En 2019, il émigre de France et immigre à Sherbrooke où il transfert sa compagnie ZemmourBallet. Son implantation devient solide grâce à l’accueil du Centre des Arts de la Scène Jean Besré et La Ville de Sherbrooke, qui donnent à la compagnie l’opportunité d’être compagnie résidence 2020 au CASJB. En janvier 2020, il devient professeur de Ballet au CEGEP de Sherbrooke.
Daniel Danis | Juin 2021
Biographie à venir
Gabriel Morin & David Strasbourg | Juin 2021
LE COMPLEXE | Projet : MERCI D’ÊTRE VENUS
Le Complexe est une jeune compagnie d’art narratif ayant comme mandat la création de récits “complexes” et captivants. Ses créateurs sont à la recherche d’une harmonie entre expérimentation et tradition, entre drame et comédie, entre accessibilité et profondeur du propos. Le Complexe se donne donc comme mandat de produire des oeuvres denses, mais toujours au service d’un récit poignant. La compagnie accorde une grande importance au spectateur, au spectaculaire et veut développer de nouveaux publics en s’adressant autant aux néophytes qu’aux initiés.
David Strasbourg | Metteur en scène David Strasbourg est un jeune metteur en scène qu’on doit surveiller de près. Diplômé en interprétation du Cégep de St-Hyacinte, il navigue aussi bien comme directeur d’acteurs que comme interprète. En 2016, il signe la mise en scène de Conversations avec mon Pénis (Théâtre Bistouri), présentée au Zoofest. La pièce est reprise à La Licorne, à Premier Acte et en tournée dans plusieurs régions du Québec. En 2018, il intègre l’équipe de Petits crimes contre l’Humanité comme metteur en scène. La pièce attire l’attention de diffuseurs professionnels lors de son passage à Rideau en 2019. David est doté d’une grande habileté pour décoder le sens profond d’un texte, tout en faisant ressortir l’humour au travers du drame. Ses mises en scène témoignent de son amour du jeu et de sa passion pour le théâtre.
Gabriel Morin | Auteur et Comédien
Diplômé en interprétation du Conservatoire de Montréal (2014) et de l’INIS comme auteur au programme Télévision (2018), Gabriel Morin évolue aussi bien dans le jeu que dans l’écriture. Sa première pièce, Petits crimes contre l’Humanité, a été présentée dans plusieurs festivals, tels que Zoofest, Vue sur la Relève, Fous de Théâtre (Th. Hector-Charland) et Rideau. En 2018, il obtient une bourse de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques afin de soutenir le démarrage de sa prochaine pièce, Merci d’être venus. En 2020, il reçoit une bourse de soutien à la création dans le cadre du programme “Ma première demande de bourse”. Il s’agit d’un partenariat du Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que du Conseil des arts de Montréal. Cette même année, Gabriel participe à L’École d’Hiver du CEAD, une résidence d’écriture urbaine. Depuis cette résidence, il est accompagné par Paul Lefebvre, conseiller dramaturgie au CEAD. Merci d’être venus a été sélectionnée au Festival Jamais Lu et sera mise en lecture en juin 2021.
MERCI D’ÊTRE VENUS
Si vos parents sont comme les miens, à un moment de votre adolescence, probablement pendant le souper, l’un d’eux a pris une grande respiration avant de dire solennellement: « Si tu fais l’amour, protège-toi. Si t’es pas prêt, c’est correct aussi.» Ce à quoi vous avez sûrement répondu quelque chose comme : « Ark, voyons, je le sais », afin d’éviter les malaises d’une discussion sur la contraception avec vos parents. N’empêche, le message était passé. Or, il fut un temps où aborder un tel sujet autour du pain de viande dominical aurait causé une crise familiale et l’envoi au cloître. J’exagère un peu, mais vous comprenez l’idée.
Je crois que le suicide et la détresse psychologique sont nos prochains « malaises de souper ». L’acceptation sociale de la maladie mentale est selon moi le prochain grand combat à mener. Notre malaise face à ces enjeux isole les personnes malades et les rends plus vulnérables. C’est cet inconfort qui m’a poussé à écrire cette histoire. Avant de perdre mon frère par suicide, ce phénomène m’était toujours apparu comme un “truc qui n’arrivait qu’aux autres”. Son décès m’a obligé à apprivoiser le suicide, car je ne pouvais plus nier sa présence. Je crois que si l’on allait au cœur du problème, pour en retracer les causes, on pourrait mieux le comprendre et ultimement, mieux le prévenir.
Avec Merci d’être venus, je désire créer un espace théâtral où le spectateur sera amené à traverser ce pont et à voir le phénomène de l’intérieur. Bien que la pièce soit tirée d’un fait vécu, je veux avant tout raconter une histoire. Le décès de mon frère est le point de départ de la pièce, mais ce sont les impacts sur les proches qui en sont le cœur. Merci d’être venus est une quête de compréhension, de pardon, et le désir de bâtir une société plus fraternelle. Je veux défaire le caractère « sacré » du suicide, son vernis dramatique, qui nous empêche d’en parler ouvertement. Pour y arriver, l’humour et les ruptures de ton sont mes meilleurs alliés. Une part de comédie, si noire soit-elle, est essentielle.
Gabriel Morin : Texte et interprétation
David Strasbourg : Mise en scène
Hélène Rioux : Assistance à la mise en scène et régie
Suzie Bilodeau : Conception d’éclairages
Philippe Gatien : Composition musicale et conception sonore
Olivia Pia Audet : Scénographie
Estelle Clareton | Février 2021
Créations Estelle Clareton | Projet : Bouleversement
Femme que le langage et les gestes du corps passionnent, Estelle Clareton a longtemps interprété des pièces imaginées par d’autres chorégraphes avant de faire de la création son mode de vie. Aujourd’hui chorégraphe à part entière elle offre, avec ses créations, des plongées dans un univers en quête d’une virtuosité chargée de sens.
Depuis la fondation de sa compagnie, Créations Estelle Clareton, en 1999, la chorégraphe a su créer une œuvre forte et originale. Les thèmes abordés par la chorégraphe ont en commun un regard lucide et ludique posé sur l’existence, les relations humaines et l’expérience même de vivre, de grandir. Au cœur de sa démarche se trouve la tentative de comprendre d’où l’on vient, où l’on va et pourquoi nous y allons, sachant que tout ceci a une fin. Les thèmes de l’identité perdue et de la quête de l’autonomie habitent ses œuvres de façon récurrente. Et l’humour et le drame s’y côtoient.
En vingt ans, la compagnie a porté 17 projets de création, organisé des tournées ici et à l’étranger, et participé à des activités de développement de public.
Saison 2019-20
Nicolas Zemmour | Année 2020 – 2021
Le ZemmourBallet danse tout en émotion. L’art d’incarner du spirituel dans du corps sensible afin que tout le monde s’en évade dans le présent. A travers des métaphores visibles le ZemmourBallet vous permet de voyager avec lui. Pour Nicolas Zemmour, la danse est un lieu essentiel d’« émotion », un mot qui prend une valeur toute particulière pour lui. Il en revient aux origines du mot : ex-motion, ce qui est en-dehors du mouvement, en dehors et au-delà du temps et de l’espace parcourus et déployés que suppose toute danse. C’est-à- dire que l’arpentage du temps et de l’espace doit mener ailleurs, au-delà d’un récit, au-delà d’un sens, au-delà d’une compréhension- explication rationnelle, dans une sorte de bulle de poésie. Concrètement, lui, il imagine, travaille et interroge des concepts, mais son rôle n’est pas d’en imposer les réalités, les points de vue et les leçons à ses spectateurs. Lors de sa phase créative, il se laisse aller à une phase de délire, de déclinaison, de libres associations qui l’emmènent ailleurs. Il transcende tout cela dans sa danse, il l’infuse, grâce à son corps-outil, il le « transe- met », désireux d’installer son public dans un état second, intensément réceptif. Pour cela, il exige de ses danseurs une extrême perfection technique – l’extra- ordinaire doit aller de soi – libérée des pesanteurs de la gravité.
Nicolas Zemmour est né en 1987.
Il sort diplômé du Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon en 2007 et décide en 2009 de poursuivre sa formation à la Folkwang Universität Essen pour apprendre la technique et la philosophie de danse de Pina Bausch qu’il rencontre en stage dans la compagnie. Cette année, la Folkwang Hochschule a une très grande influence sur Nicolas quant à la vision de l’art et de la danse. Il est engagé au Ballet Preljocaj en 2009 à 2015, il y danse pendant un an et demi avec le Ballet du Bolshoï à Moscou dans une création de A.Preljocaj avec des danseurs du Bolshoï et les danseurs du Ballet Preljocaj dont Nicolas fait partie. En 2013, il crée le ZemmourBallet ainsi que ses premières oeuvres chorégraphiques. En 2014 il obtient son diplôme de professeur de danse qui lui permet de transmettre sa passion. Le ZemmourBallet voit naître sa première création internationale 2017/2018 en collaboration avec Les théâtres de la Ville de Luxembourg, «La brisure des vases». En 2018, Nicolas devient Professeur au Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon, France. En 2019, il émigre de France et immigre à Sherbrooke où il transfert sa compagnie ZemmourBallet. Son implantation devient solide grâce à l’accueil du Centre des Arts de la Scène Jean Besré et La Ville de Sherbrooke, qui donnent à la compagnie l’opportunité d’être compagnie résidence 2020 au CASJB. En janvier 2020, il devient professeur de Ballet au CEGEP de Sherbrooke.
Danika Cormier | Année 2019
Chorégraphe, interprète et enseignante en danse, Danika est animée du désir de bouger et de s’exprimer par le mouvement créatif depuis son tout jeune âge. Elle est diplômée des programmes de danse du Cégep de Sherbrooke (2010) et de l’Université Concordia (2013). À sa sortie de l’Université, elle amorce sa collaboration avec Joachim Yensen-Martin, ensemble, ils créent de Corps Sauvages, une alliance entredeux artistes du mouvement qui unit jeux et travail en duo. De plus, ils sont partenaires dans plusieurs projets soutenus par des artistes montréalais, tels que le spectacle Bear Dreams de la compagnie Pour corps et lumière, avec lequel ils sont en tournée à l’été 2015. En 2016, Danika fait le grand pas de s’installer dans la région de Sherbrooke. Depuis, elle participe à plusieurs projets d’artistes et de compagnies de l’Estrie, tels qu’Elise Legrand, Sursaut et Axile. En plus, elle poursuit ses activités avec Corps Sauvages et concentre une majeure partie de sa pratique à la création pour jeune public et leur famille.
Estelle Clareton | Février 2021
Créations Estelle Clareton | Projet : Bouleversement
Femme que le langage et les gestes du corps passionnent, Estelle Clareton a longtemps interprété des pièces imaginées par d’autres chorégraphes avant de faire de la création son mode de vie. Aujourd’hui chorégraphe à part entière elle offre, avec ses créations, des plongées dans un univers en quête d’une virtuosité chargée de sens.
Depuis la fondation de sa compagnie, Créations Estelle Clareton, en 1999, la chorégraphe a su créer une œuvre forte et originale. Les thèmes abordés par la chorégraphe ont en commun un regard lucide et ludique posé sur l’existence, les relations humaines et l’expérience même de vivre, de grandir. Au cœur de sa démarche se trouve la tentative de comprendre d’où l’on vient, où l’on va et pourquoi nous y allons, sachant que tout ceci a une fin. Les thèmes de l’identité perdue et de la quête de l’autonomie habitent ses œuvres de façon récurrente. Et l’humour et le drame s’y côtoient.
En vingt ans, la compagnie a porté 17 projets de création, organisé des tournées ici et à l’étranger, et participé à des activités de développement de public.
Saison 2018-19
Danika Cormier | Année 2019
Chorégraphe, interprète et enseignante en danse, Danika est animée du désir de bouger et de s’exprimer par le mouvement créatif depuis son tout jeune âge. Elle est diplômée des programmes de danse du Cégep de Sherbrooke (2010) et de l’Université Concordia (2013). À sa sortie de l’Université, elle amorce sa collaboration avec Joachim Yensen-Martin, ensemble, ils créent de Corps Sauvages, une alliance entredeux artistes du mouvement qui unit jeux et travail en duo. De plus, ils sont partenaires dans plusieurs projets soutenus par des artistes montréalais, tels que le spectacle Bear Dreams de la compagnie Pour corps et lumière, avec lequel ils sont en tournée à l’été 2015. En 2016, Danika fait le grand pas de s’installer dans la région de Sherbrooke. Depuis, elle participe à plusieurs projets d’artistes et de compagnies de l’Estrie, tels qu’Elise Legrand, Sursaut et Axile. En plus, elle poursuit ses activités avec Corps Sauvages et concentre une majeure partie de sa pratique à la création pour jeune public et leur famille.